Matisse, ce vivant.

Spectacle entre textes, image et musique
Proposé par françois veilhan

matisse-ce-vivant-fondation-maeght

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avec :

  • Raphaëlle Gitlis, comédienne
  • François Veilhan, flûtes
  • Dominique Aru, conception de l’image et de l’espace scénique Matisse, ce vivant.

Les textes de
⦁ Henri Matisse (extraits de « Ecrits sur l’Art », extraits de la correspondance du peintre),
⦁ de Stéphane Mallarmé (en relation avec l’ouvrage illustré par Matisse),
⦁ René Char (la rencontre de Char avec Matisse)

conduisent le spectacle.

  • le témoignage de Jacqueline Duhême.
  •  Le poète Michel Passelergue, à la demande de F. Veilhan, a écrit un texte poétique pour ce spectacle, retraçant son approche de l’art de Matisse. Celle-ci passe par une toile disparue, recréée, mais aussi par une présence musicale. Aussi le spectacle offre un texte en création : « La nuit et le nu » Trois études sur Henri Matisse (in Corollaires au point du jour. Editions La Porte), entre image retrouvée et pièces de Charles Koechlin.
  • Raphaelle Gitlis nous mènera dans l’atelier du peintre, à travers ses mots à lui, les mots de proches. En passant de textes poétiques des 19ème et 20ème siècles à d’autres de 2014, elle donnera corps à des échanges noués, à travers le temps, autour de l’art de Matisse.

Œuvres musicales de
⦁ J.S. Bach,  Claude Debussy,  Charles Koechlin,  Arnaud Petit,  Alain Fourchotte.

La partie musicale de ce spectacle est interprétée par François Veilhan, flûtes.
Elle prend en compte plusieurs aspects du travail d’Henri Matisse :
⦁ L’œuvre graphique, entre ligne et harmonie, entre silence et espace expressif, entre la figure et le signe.
⦁ Les liens de la peinture d’Henri Matisse avec l’héritage du mouvement symboliste.
⦁ L’importance du regard du peintre sur les êtres, l’amenant à réaliser d’innombrables portraits. Le compositeur Arnaud Petit propose ici un exemple de « portrait » en art musical, écrit en 2006, dont les perspectives (tension vers une abstraction, figuration, traduction d’une réalité physique et d’une intuition psychologique, autonomie du tracé rendu à son énergie propre), et la sensibilité particulière, ainsi que l’importance de l’espace (les silences) autour des formes sonores, le rapprochent de l’art de Matisse.
⦁ Le compositeur Alain Fourchotte, à la demande de F. Veilhan, a écrit une pièce pour ce spectacle. Ainsi avons-nous, en création, une pièce musicale intitulée « Songerie ». Elle traduit certains aspects de l’univers pictural de Matisse – la présence d’ « arabesques », de couleurs et de lumières suggérées par la disposition des formes, la « sensibilité » des lignes. Elle explore, dans le champ musical, l’idée de Songerie exprimée par Aragon pour approcher l’art de Matisse…

La présence des images, au cœur du spectacle, est proposée par la réalisatrice Dominique Aru.
Elle propose de créer des espaces de recueillement chers au peintre (de la page blanche aux murs, en passant par celui de l’atelier…) En épousant la musique, elle veut sensibiliser le spectateur aux relations que crée Matisse entre composition, couleurs et lignes pour évoquer la présence des êtres au sein d’espaces vivants. Proposer des chemins pour parcourir les toiles, les dessins du peintre. Exalter la puissance d’une oeuvre dans un temps particulier (celui d’un rêve peut-être).
« En arrivant dans sa villa « Le Rêve » on entrait dans un de ses tableaux. C’était beau, calme » Jacqueline Duhême

François Veilhan.

Durée du spectacle 1h30

Avec nos remerciements aux héritiers d’Henri Matisse, au Musée Matisse de Nice, aux héritiers d’Henri Cartier-Bresson, à la Fondation Maeght Saint Paul de Vence.

Après avoir bénéficié d’une résidence en 2015 à Cap Etoile à Montreuil (93), le spectacle a été créé en août 2015 aux Nuits de la Fondation Maeght à Saint Paul de Vence.
(En préfiguration de ce spectacle, récital François Veilhan, flûte et voix donné en août 2013 au Musée Bonnard à Cannes : « Henri Matisse. La ligne et l’harmonie »)

www. francoisveilhan.com agent artistique Michel Dornard

Sa biographie et réalisations sur ce site

Raphaëlle Gitlis
Formée à l’Ecole du TNS, Raphaëlle Gitlis a joué Marivaux, Goldoni, Racine, Kleist, Beckett, Daniel Danis, Greggory Motton, Tsvetaeva… sous la direction de Penchenat, Villégier, Jeanneteau, Gilberte Tsaï, Adel Hakim, Edith Scob, Lukas Hemleb…
Depuis quelque temps, elle développe un projet en plusieurs volets autour du thème du «rêve»: atelier «La Permanence du Rêve» (Maison des Femmes, Montreuil/ classe FLE d’un lycée professionnel, Chelles/ Fondation Casip, Paris), adaptation ou traduction de textes d’auteurs qui entretiennent un rapport avoué avec le rêve (Frankenstein de Mary Shelley, Else Lasker-Schüler…, SY Agnon) et série d’entretiens («Avez-vous un rêve marquant?»), la majeure partie de ces textes ayant donné lieu à des lectures publiques à la MdF.
Sa traduction des «Quelques feuillets du Journal de Zürich (pot-pourri)» de Else Lasker-Schüler (Ed.Héros-Limite, 2012), est au cœur d’une proposition pour actrice seule, qu’elle a jouée sous le titre de «Une heure avec Else LS» (Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, enregistré pour Fr-Culture/ Théâtre de la Vieille Grille, Paris/ Théâtre Berthelot, Montreuil).
2013 La Sentence de Charlotte Delbo, Edith Scob, Raphaëlle Gitlis, comédiennes, ensemble Campsis, direction musicale François Veilhan. Spectacle-concert donné au.Printemps de Rouen, à la Mairie du 2ème à Paris, Prima La Musica à Poitiers.
En 2010, elle est lauréate de la Villa Médicis Hors-Les-Murs avec son projet «Rêves/ Else Lasker-Schüler/ Israël».
Elle répète actuellement «Fin», de Isabelle Rèbre, sous la direction de Bernard Bloch (lecture Maison Jean Vilar, Festival d’Avignon 2014, création prévue en février 2015 à la Scène Nationale de Vandoeuvre-les-Nancy).

Dominique Aru
Cinéaste, Dominique Aru, réalise des court-métrages de fiction, des documentaires, des essais ou video-poèmes, des performances (BPI) et participe à différents projets trans-disciplinaires (théâtre, cinéma, arts plastiques, danse).
Elle crée avec Axel Guyot en 1993 une société de court-métrages, Viridiana Productions, à l’intérieur de laquelle elle suit les auteurs et développe pendant dix ans de nombreux projets.
Intervenante en cinéma dans différents collèges et lycées (Ateliers de pratique artistique et Option Cinéma) et dans le cadre de différentes opérations (Un été au Ciné, le centenaire du cinéma à la Maison du Geste et de l’Image, Banlieues’art…), elle enseigne aussi l’histoire du cinéma, l’analyse filmique et le scénario à l’Ecole de cinéma 3iS (Création de la spécialisation scénario).
Elle entre en 2001 dans le grand Atelier de Scénario de la FEMIS pendant lequel, elle écrit son premier long-métrage.
Depuis 2002, elle participe à un laboratoire de recherche (CAP)* qu’elle a créé avec d’autres artistes au sein des anciens Studios Albatros à Montreuil.
En 2005, elle se lance pour quatre ans dans le projet théâtre-vidéo Montreuil/Blanc-Mesnil sur Monde qu’elle initie avec Philippe Lanton à Montreuil et développe au sein de la compagnie Le Cartel.
Suite à son moyen-métrage « La Dépanneuse » (43′ 35mm) produit par les Films d’Avalon et diffusé sur Arte en mai 2008 et en Août 2009, elle développe actuellement ses projets de long-métrage.
Parallèlement, elle démarre une aventure sur deux ans « L’Art dans la Vie », une série d’installations de « paroles portées » dans la ville, accompagnée par (Cap)*, la Région Ile de France et le Conseil Général.
Conceptrice image dans l’équipe du « Ciel est Vide » en 2009 et celle du « Chercheur de Traces » (adaptation de la nouvelle d’Imre Kertesz qui sera créée à Dijon en 2011) mis en scène par Bernard Bloch, elle poursuit ainsi sa recherche Images-Plateau avec le théâtre, la voix (Compagnie le Grain/Théâtre de la Voix Christine Dormoy « Le jardin de la Parole » Luciano Berio et « La Fabbrica Illuminata » Luigi Nono) et la danse (Compagnie l’Yeuse/ Bruxelles/Vernouillet projet « OR2 » Erika Zueneli).

François veilhan
⦁ Professeur de flûte au CRD de Meudon (Grand Paris Seine Ouest) (principalement cycles spécialisés et perfectionnements).
⦁ Professeur de flûte au conservatoire du 10ème ardt à Paris.
Tutorats, enseignement instrumental et pédagogique dans divers CEFEDEM (et département pédagogie du CNSMP).
Auteur de * Sonorité et techniques contemporaines ed. Henry Lemoine coll. Pierre-André Valade
*Les chemins de la flûte ed. Henry Lemoine.
Créations mondiales, notamment de George Benjamin, Philippe Hurel, Tristan Murail, Dominique Lemaître, Arnaud Petit, Alain Fourchotte, Jean-Christophe Rosaz, Adam Walrand, Biagio Putignano, Philippe Drew, Jean-Louis Petit, etc…
Master class (et concerts) à l’Académie Ars Antonina, à l’université de Bogota (Colombie), CIFM de Nice etc…
Enregistrements :
⦁ avec l’ensemble Musique Oblique « Hurel, Dalbavie, Durville » sous la direction des compositeurs » Accords Musidisc.
⦁ Création de la 2ème version d’Antara de George Benjamin sous la direction du compositeur (prise en direct par France Musique)
⦁ « Du silence et de quelques spectres » Ed Clarisse (Livre-disque)
⦁ « Pulsars » La musique pour flûte de Dominique Lemaître. François Veilhan. Co-production ESAADHAR et Festival PiedNu (à paraître en septembre 2014)
Invité en soliste, en musique de chambre par de nombreux festivals et saisons (France, Allemagne, Italie, Suisse, Belgique, Espagne, Autriche, Colombie).