MUSIQUE ET POÉSIE
projets proposés (et réalisés)
« D’ORPHÉE À OPHÉLIE »
Michel Passelergue
Concert-poème
Coralie Seyrig, comédienne
Wallerand Denormandie, comédien
François Veilhan, flûtes
Brigitte Trannoy-Petitgirard, piano.
Un déroulé musical imaginé par Michel Passelergue autour de sa poésie. Celle-ci puise aussi aux sources de la création musicale des 50 dernières années.
Œuvres d’Edgar Varèse, André Jolivet, Arthur Honegger, Olivier Messiaen, Charles Koechlin, Albert Roussel, Francis Poulenc, Claude Debussy, Jacques Passelergue, Allain Gaussin, Roger Tessier.
(présenté à l’Entrepôt. Paris).
Vidéo de présentation sur demande
UNE MAISON ET DES VOIX DANS LA VILLE
La voix d’Edith Scob
François Le Roux, baryton
L’ensemble Mémoires Sonores, direction artistique (et conception) François Veilhan.
Textes de Charlotte Delbo, Gertrud Kolmar, Evariste Parny.
Œuvres musicales de Franck Martin, Maurice Ravel, Dominique Lemaître, Philippe Hersant.
Atelier pédagogique.
(présenté aux Journées Charlotte Delbo en Essonne. Avec divers partenariats – ville de Vigneux-sur-Seine, département de l’Essonne, DILCRA …. – et le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah).
Enregistrement sur demande
LA SENTENCE
de
Charlotte Delbo
Oratorio pour voix parlées et quatre flûtes sur une pièce de Charlotte Delbo
Edith Scob, comédienne
Raphaëlle Gitlis, comédienne
Ensemble Campsis, direction artistique (et conception) François Veilhan
Œuvres musicales de J.S. Bach, J. Bodin de Boismortier, Biagio Putignano, André Jolivet, Dominique Lemaître. Chants traditionnels d’Europe de l’Est
(présenté à la Mairie du 2ème à Paris, au Printemps de Rouen, à Poitiers dans le cadre du Festival Charlotte Delbo. Une voix dans l’Histoire).
Enregistrement et vidéo sur demande.
JEAN VILLERI ET RENÉ CHAR
Œuvres musicales
Alain Fourchotte
Armel Veilhan, récitant
François Veilhan, flûtes
Brigitte Trannoy-Petitgirard, piano
Textes de René Char, Jean Villeri.
Avec le soutien d’Anne-Marie Villeri, des éditions Gallimard.
(présenté à Philomuses Paris)
AVEC LE TEMPS
Jacques Develay
Jean-Pierre Hattermann, comédiens
François Veilhan flûtes
(conception et mise en espace : Patrice Fouillaud et les interprètes)
Textes
Aragon, Lamartine, Rimbaud, Ferré, Proust, Blanche et Saint-Augustin.
Musiques
Afrique de l’ouest, polyphonies de Saint-Martial de Limoges, J. S. Bach, Patrice Fouillaud
(présenté au Vieux Château à Vicq-sur-Breuilh, et au Centre d’Art Contemporain de Saint-Auvent)
Enregistrement sur demande
LES MINES DU NORD DE LA FRANCE
Textes inédits de
MAURICE ANDRIEUX
Jean-Claude Mézière, comédien
Ensemble Campsis, direction artistique (et conception) François Veilhan
Œuvres de D. Scarlatti, J. Haydn, Beethoven, B. Britten, G. Petrassi, L. Ferré, G. Brassens.
(présenté au Festival Nomades. Paris 3ème)
Vidéo de présentation sur demande
COMME UNE COLOMBE SUR L’ÉPAULE DE LA COLLINE
Texte de Jean Giono
Musique de Gérard Garcin
Jean-Pierre Hattermann, comédien (prenant percussions)
François Veilhan, flûte (prenant percussions)
Fresque sur tissu de Pierre Debien
(présenté à la Médiathèque de Tulle, au Centre d’Art Contemporain Château de Saint-Auvent)
Mon âme en exil Zabel Essayan
Un regard sur la tragédie Arménienne
Hélène Vincent, comédienne
Quatuor Campsis.
Textes de Zabel Essayan (1878-1943)
Oeuvres musicales de Vartabed Komitas, Claude Debussy, Bruno Mantovani
en résonance avec d’autres actions initiées par l’association parisienne Mémoires Sonores, nous avons élaboré un projet de concert-spectacle autour de l’écrivain Zabel Essayan.
Nous découvrons une figure féminine étonnante. Happée pat la tragédie du génocide Arménien, écrivain, poétesse, Zabel Essayan laisse une œuvre témoignant des persécutions et de l’extermination des arméniens. Elle jalonne un parcours intellectuel et politique engagé, singulier à plus d’un titre. Les livres, textes, nouvelles, récits poétiques, restent peu connus, rarement traduits, et pour certains inédits.
Dans le fil de spectacles-concerts liés à la mémoire et l’Histoire, articulés à la découverte d’œuvres littéraires, musicales, croisant divers modes d’expression, nous poursuivons pas à pas notre exploration dans le champ musical. Un projet se met en place. Autour de textes de Zabel Essayan, nous disposons un ensemble de pièces musicales allant de Claude Debussy, Vartabed Komitas à Bruno Mantovani. Avec l’ensemble Campsis), nous nous déplaçons entre musique instrumentale transcrite (Debussy), originale (Bruno Mantovani, Quatre mélodies arméniennes pour flûte, et musique vocale a capella (Vartabed Komitas) transposée dans les sonorités des flûtes.
Une mise en espace tisse des liens entre textes et musique, joue de la présence des interprètes, des sons et des mots.
On a vu et retenu Hélène Vincent dans La vie est un long fleuve tranquille d’Etienne Chatillez, Quelques heures de printemps de Stéphane Brize…
Mon âme en exil Zabel Essayan
Oeuvres musicales de Claude Debussy, Vartabed Komitas, Bruno Mantovani.
Hélène Vincent, comédienne,
Ensemble Campsis.
Mise en espace
Le choix de la pièce de Bruno Mantovani dans ce programme permet d’envisager aujourd’hui l’identité, les choix de Zabel Essayan et de Vartabed Komitas autour des années 1917.
Les pages de Debussy évoquent la vie musicale à Paris tandis que Zabel Essayan et Vartabed Komitas mènent leur vie artistique entre la Turquie et leurs voyages en Europe.
Mémoires Sonores a notamment présenté La Sentence de Charlotte Delbo, en 2013, commémoration nationale du centenaire de la naissance de l’écrivain, avec les comédiennes Edith Scob et Raphaëlle Gitlis, l’ensemble Campsis. Mairie du 2ème à Paris, Festival Printemps de Rouen, Festival Charlotte Delbo, une voix dans l’Histoire à Poitiers.
Une maison et des voix dans la ville en 2016 aux journées Charlotte Delbo en Essonne. François Le Roux, baryton, Edith Scob, comédienne, ensemble Mémoires Sonores dir.art. François Veilhan.
Conseillers culturels : Léon Ketcheyan, docteur en sciences historiques et philosophiques de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes de la Sorbonne, Aline d’Artinian.
Zabel Essayan (1878-1943),
femme de lettres, écrivain. Après ses études et la publication de ses premiers poèmes à Constantinople, elle débarque et vit à Paris où elle fréquente les milieux littéraires (groupe de l’abbaye de Créteil, René Ghil), publie des textes en Français, épouse le peintre et sculpteur Tigrane Essayan. Revenue seule à Istanbul, elle participe à une mission du patriarcat Arménien et de la Croix Rouge envoyée à Adana au lendemain des massacres (1909). Ce qu’elle voit, ce qu’elle entend lui inspire un chef-d’œuvre, Dans les ruines (1911). En avril 1915, alors qu’elle est sous mandat d’arrêt, elle réussit à fuir, gagne la Bulgarie, dénonçant par la parole et l’écrit, au fil des années, l’extermination des Arméniens. Parallèlement, paradoxalement pourrait-on dire, elle se consacre à son œuvre littéraire élaborée entre silence, dépression, témoignage et récits, nouvelles et poèmes. Emigrée en Arménie soviétique, membre de l’Union des Ecrivains, elle publie notamment en 1935 un récit retraçant son enfance, Les jardins de Silihdar, traduit aujourd’hui en Français et publié chez Albin Michel. Victime des purges staliniennes, elle est arrêtée en 1937, déportée. Elle disparaît.
Komitas (Vartabed) (1869-1935), ethnologue et compositeur, prêtre orthodoxe Arménien, chanteur parcourant l’Europe et la Russie pour donner des concerts de musique traditionnelle Arménienne dont il travaille à raviver les sources authentiques, Komitas a été arrêté et déporté lors de la rafle des intellectuels arméniens à Constantinople en 1915. Après des épisodes qui le traumatisent et attenteront à son équilibre mental, il bénéficie, grâce à sa notoriété et l’influence de personnalités, d’une grâce. Il échappe ensuite à l’élimination systématique des Arméniens, du fait d’un internement psychiatrique voulu par ses proches et contre sa volonté. Il a pu ensuite être transféré à Paris dans le cadre d’un internement à vie. Il meurt à l’hôpital de Villejuif en 1935. Komitas a développé un langage personnel nourri de ses découvertes ethnomusicologiques.